Luwan
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Ce monde dévasté qui ne rêve que de changer d'ère et qui cherche son élu afin de survivre. De quel côté serait vous ? Des oppressé ou des oppressants ?
 
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 A la découverte de la ville[libre]

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Daman

Daman
Et je vis
dans ce monde
en perdition

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Date d'inscription : 02/11/2010

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MessageSujet: A la découverte de la ville[libre]   A la découverte de la ville[libre] Icon_minitimeMer 26 Jan - 22:27

Du blanc, encore du blanc et toujours du blanc. Sa cape étroitement serrée autour de lui, Daman observait son environnement direct. Le ciel était blanc, le sol était blanc et, surement, l'air n'allait pas tarder à devenir blanc si la neige se remettait à tomber. Ce qui, au vu du ciel, allait se produire avant la nuit. Daman était arrivé sur le continent depuis plusieurs jours. Il avait grandement apprécié le moment où il avait enfin pu poser le pied sur le sol ferme. La traversée en mer lui avait été particulièrement pénible et plusieurs fois, en particulier pendant la tempête, il avait cru que sa dernière heure était venue. Mais pourtant il se tenait là à grelotter dans le froid, cherchant désespérément un endroit où passer la nuit. Le zénith n'était passé que depuis une ou deux heures, mais en hiver, il préférait ne pas prendre de risques et chercher rapidement un refuge. Il avait bien aperçu une forêt dans son périple depuis le petit village où il avait débarqué, mais elle avait disparu depuis longtemps. Et les rares arbres qu'il voyait en ce moment n'étaient pas assez gros pour lui offrir une quelconque chance de ne pas finir gelé. Il soupira et regarda le petit nuage sortir de sa bouche avant de s'effilocher et disparaitre. Il reprit sa route à grands pas, en sondant tout de même régulièrement le sol devant lui avec son bâton de marche.
En passant près d'un arbre mort à moitié recouvert de poudre blanche, il entendit un battement d'ailes et sentit une présence. Un animal, un oiseau pour être exact venait d'arriver. Son don lui permettait de parler librement avec les animaux, mais cette affinité lui avait permis au fil des années à percevoir leur présence proche, c'est-à-dire quand ils étaient à moins de trois mètres. Il releva la tête et eut la surprise de voir un merle perché sur l'une des rares branches encore à nue.
- Bonjour, mon ami.
L'oiseau tourna la tête vers lui avec surprise, comme la plupart des animaux avec qui il engageait la conversation.
- Comment se fait-il que tu me parles et que je te comprenne ?
- Je ne sais pas, mais je peux parler avec tous les animaux qui existent.
- C'est étrange.
- Je te l'accorde volontiers. Pourrais-tu m'aider s'il te plait ?
- Je n'ai aucune sympathie pour les bipèdes, quels qu'ils soient.
- Peut-être pourrais-tu faire une exception pour moi. Je ne désire qu'un renseignement.
- Tu peux toujours poser ta question, mais ne t'attends pas forcément à une réponse.
- Pourquoi dis-tu ne pas aimer les bipèdes...sachant que tu en es toi-même un.
- Je peux voler.
- Ce qui n'empêche pas que tu n'as que deux pattes...
- Que veux-tu ?
Daman sourit. C'est tout ce qu'il désirait. Il commençait à savoir comment faire avec les animaux.
- Peux-tu me dire où je pourrais trouver un abri pour la nuit ?
- Pour la nuit, je ne sais pas...il y a bien un amas de tanières comme vous seuls savez les faire, un peu plus loin, droit devant toi. Mais je doute que tu y arrives avant la nuit, au mieux quand la lune sera à la moitié de sa course.
- Toi, combien de temps mettrais-tu ?
- Je pourrais y être avant le coucher du soleil. Mais je suis trop fatigué.
- Merci bien. Tu ferais mieux de voler quand même. Pour te réchauffer et atteindre vite un abri. La neige va bientôt tomber.
- Je rêve. Ce n'est tout de même pas un stupide humain qui va me dire ce que je dois faire et quand tombera la neige.
- Désolé de t'avoir offensé. C'était juste un conseil. Je te laisse, si tu n'as besoin de rien. J'aimerais être arrivé au plus vite.
- Je n'ai besoin de rien. Pas de ta part en tout cas.
- Bonne chance.
- Garde-la pour toi, tu en auras plus besoin que moi.
Sur ces mots, il s'envola et disparut dans le blanc du ciel. L'homme sourit en secouant la tête et se remit activement en marche. Si le merle avait dit vrai, il devrait pouvoir arriver à ce village ou cette ville à la tombée de la nuit, en espérant que s'il y avait des murs, la porte soit encore ouverte.
Après plusieurs heures de marches, il arriva enfin devant la ville. Car c'était bien une ville fortifiée qui s'étendait devant lui. Et pas petite avec ça. Un château dépassait au dessus de la cité et s'élevait vers le ciel. Au moins, il aurait une chance de trouver une auberge ou même une toute petite grange où passer la nuit. Il pressa le pas, ne voulant pas arriver après la fermeture des portes de la ville. Les gardes commençaient déjà à rabattre les lourds panneaux de bois quand il se présenta à eux.
- Bonjour messieurs. Puis-je encore passer ? J'avoue ne pas être très attiré par une nuit à l'extérieur.
- Rentre, dépêche-toi.
- Merci.
- Comment tu t'appelles ?
- Daman Difner. Je gagne ma vie généralement en soignant les petites blessures.
- Herboriste, hein ?
- On peut dire ça comme ça.
Le garde échangea un regard avec son compagnon, ce qui n'échappa pas à Daman.
- Serais-tu capable de soigner un homme sur le point de mourir ?
- Je ne peux rien promettre. Cela dépend de la cause de sa maladie, de l'avancement et d'un tas de choses. Je ne peux qu'essayer.
- Ca sera déjà pas mal. Viens.
Ils finirent de fermer la porte et le précédèrent dans la salle de garde qui se trouvait à quelques pas. La salle principale était presque vide, ne contenant qu'une demi-douzaine de gardes. Le garde qui l'avait interrogé l'emmena dans une petite pièce à part où un homme gisait sur un lit sale. L'air sentait le renfermé et seule une petite bougie lançait quelques ombres sur les murs gris sombres. Sous le regard attentif du garde, Daman s'approcha du malade qui avait manifestement du mal à respirer. Un simple coup d'oeil lui permit de savoir que cet homme avait de la fièvre depuis un certain temps et n'était pas loin de passer dans une autre dimension. Il sentit autre chose, une puanteur facilement identifiable. Il releva la couverture qui couvrait l'homme et grimaça en voyant la coupure infectée qui s'étendait tout le long de sa jambe. Il se tourna vers le garde qui n'avait pas bougé.
- Ca risque d'être compliqué...mais apportez tout de même de l'eau chaude et du linge propre, ou pas trop sale si vous n'avez pas. Apportez également un peu plus de lumière. Je ne pourrait peut-être pas l'empêcher de mourir. mais je peux au moins soulager ses souffrances.
Son interlocuteur hocha la tête et fit demi-tour sans rien répondre. Daman soupira et commença à fouillez dans sa besace. Les quelques herbes qu'il avait suffiraient. Le garde revint avec ce qui était demandé ainsi qu'un bol vide. Idée lumineuse qui permit au soigneur de faire une infusion immédiatement. Il lava soigneusement la plaie et mit un emplâtre dessus avant de la bander. Il fit ensuite boire le contenu du bol au malade.
- Voilà. Cela le soulagera un peu. Je repasserais demain pour voir comment il est. Selon son état je pourrais vous dire s'il peut s'en sortir ou pas.
- Merci beaucoup. N'en parlez à personne s'il vous plait. Allez au "Cheval Fringuant". L'aubergiste est un ami, dites-lui que vous venez de ma part. Il acceptera de vous faire crédit pour une nuit.
- Je ne dirais rien. C'est promis. Merci pour l'auberge.
Il ressortit dans le froid et n'eut aucun mal à trouver l'auberge. Il prit une chambre et s'endormit comme une masse dans le lit miteux qu'on lui avait donné.
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