Luwan
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Ce monde dévasté qui ne rêve que de changer d'ère et qui cherche son élu afin de survivre. De quel côté serait vous ? Des oppressé ou des oppressants ?
 
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 Troubles...[libre]

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Erwann

Erwann
Navigateur Pirate

Nombre de messages : 47
Niveau : lvl 2, Shinka
Date d'inscription : 16/10/2008

Feuille de Personnage
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Troubles...[libre] _
MessageSujet: Troubles...[libre]   Troubles...[libre] Icon_minitimeLun 20 Déc - 23:42

[Heureux de voir un « re-lancement » du forum – je ne suis pas mort! (pas encore?)]

De longs mois avaient passés depuis que Kaelis et Erwann s'étaient séparés chacun de leur côté, retrouvant leurs priorités puisqu'ils le devaient. Et c'est donc depuis ce moment qu'avec son fidèle équipage, Erwann continuait à piller, à aborder... Bref, à continuer de vivre comme des pirates comme ils l'avaient toujours fait.
Un jour, alors qu'ils accostaient à Unas pour se réapprovisionner, ils en profitèrent pour dormir dans une taverne d'une des ville portuaire d'Unas, taverne banale, avec une fréquentation moyenne de la population et de voyageurs. Après avoir déposé tout son attirail dans une des chambres louées pour une nuitée ainsi que s'être repu d'un repas copieux, Erwann sortit flâner en ville. C'était le soir, les ténèbres avaient déjà pris place dans les rues malgré quelques unes – les principales – éclairées par des lampadaires. Il devait être tard puisque, déjà, les femmes de joie étaient sorties pour aller cueillir quelques clients désireux d'obtenir leurs services. Pourtant, certains passants se baladaient encore, non pas pour les prostituées, mais simplement par curiosité ou, comme Erwann, pour prendre un bol d'air frais. Ce spectacle, image réaliste mais triste de la société où tout ne tournait uniquement grâce – ou à cause – de l'alcool, de l'argent et du sexe, que lui offrait la ville à moitié endormie fit sourire le jeune pirate. Plus d'une de ces demoiselles étaient déjà venues l'accoster, celles-ci furent d'ailleurs plus attirées par le doux et beau visage du capitaine ainsi que par sa puissante musculature que par l'argent qu'elles pouvaient obtenir de lui mais Van dût décliner leurs propositions. Le son de sa voix fit frissonner de plaisir les filles : non seulement il était d'une rare beauté mais, de plus, sa voix était tout aussi virile ! Les femmes ne voulaient pas le lâcher, le quitter des yeux mais elles durent abdiquer lorsqu'un client se présentait à elles ce qui les faisaient soupirer de déception et d'agacement. Certaines d'entre elles essayèrent même « d'attaquer directement », de « brûler certaines étapes »... Erwann dût alors se montrer ferme en leur lançant un regard des plus glacials ce qui les stoppèrent net.
Le pirate continua son petit bonhomme de chemin jusqu'à arriver dans une ruelle étroite, sombre et humide. Sur un des deux murs, une affiche était placardée. Une recherche était en court avec possibilité d'obtenir une récompense non négligeable. L'individu recherché était un terrible assassin. En effet, il aurait tué une dizaine de personnes depuis plus d'une semaine, les laissant sans vie dans des ruelles mal famées, les vidant de leur sang mais ne laissant aucune trace derrière lui si ce n'est les cadavres. Le meurtrier courrait toujours mais aucune photo de lui n'illustrait l'avis de recherche. « Jack le sanguinaire » était le nom que lui avait donné les forces de l'ordre de la ville. Après la lecture du papier, Erwann décida de monter sur les toits en s'aidant de ses mains qu'il glissa entre les trous – trous qui séparaient une brique de l'autre – qui lui servirent de points d'appuis. Quand il eut atteint les toits avec la légèreté d'un félin, l'air frais de la nuit frappa son pâle visage et fit voler ses cheveux blancs comme la neige. La lune était pleine, les étoiles brillaient de milles feux mais quelques nuages passaient ici ou là, amenant avec eux une légère brise fraîche. Erwann dominait les toits de la ville mais ne pouvait être vu que par des personnes capables d'atteindre eux aussi les toits, ceux-ci étant légèrement glissants à cause de la pluie légère qui était tombée toute la journée. C'était donc un point stratégique et tranquille pour Van qui en profita pour fermer les yeux et écouter, méditer notamment sur ce terrible meurtrier qui, malgré les apparences tranquilles de la ville, la faisait trembler. L'agitation des rues était intéressante à écouter. C'était, certes, moins doux que les flots frappant la coque d'un navire mais distrayant malgré tout. En contrebas, Van entendit une bagarre entre trois hommes, un complètement ivre et les deux autres voulant régler des comptes avec celui-ci. Il avait envie de descendre pour participer à l'accroc ne serait-ce que pour les calmer mais, voulant continuer à écouter les chamailleries, il resta perché sur son toit. De toute façon, il n'y voyait aucun intérêt. De l'autre côté du bâtiment où le pirate s'était posé sur le toit, un tavernier mettait à la porte un client lui aussi saoul.

- Tu vas me donner mauvaise réputation, tu vas m'faire fuir mes clients ! Va « cuver » ailleurs, vaurien !

Après avoir écouté attentivement tout ce remue-ménage, Erwann Escado décida de retourner à l'auberge où il avait consommé et loué une chambre pour quelques sous. Il redescendit discrètement derrière un autre bâtiment où il était sûr de n'y trouver personne et de n'être vu de personne également puis il revint tranquillement en centre ville, là où se trouvait la bâtisse désirée. La ville-même commençait à s'endormir. Le pirate profita que l'aubergiste était encore présent pour lui poser quelques questions avant d'aller se coucher.

- Dites-moi, cher monsieur, savez-vous ce qu'on raconte sur le tueur en série qui court encore en ville ?

– Hum ! Pas grand chose à dire vrai. Mais, d'après ce que j'ai ouï dire, le tueur choisirait de riches gens. La population est plutôt inquiète puisque c'est grâce à eux que la ville vit. Contrairement aux autres bourgeois prétentieux, ceux de la ville, malgré qu'ils aient droit à certains privilèges, sont sympathiques, ils font vivre notre société qui a bien besoin de se distraire ! Les jeunes n'ont plus aucune activité qui les passionnent, les commerces sont sous-activités, plus rien ne bouge sans eux... Avez-vous remarqué dehors, toutes ces femmes? Tous ces alcooliques? Il y en avait moins avant figurez-vous! Et c'est depuis dix jours que ça dure! Un bourgeois par jour !! La ville n'en peut plus !! Même les forces de l'ordre n'arrive pas à coincer le meurtrier !

Effectivement, c'était la première ville où Erwann voyait autant de gens dépravés rassemblés en un seul lieu. « … Je me trouve idiot de ne pas l'avoir remarqué plus tôt, toutes ces affiches placardées sur les murs de la ville... Quoique je n'avais pas vraiment d'excuses particulières pour filer sur la trace de cet assassin ni même de m'intéresser aux problèmes de la ville. Finalement, pensa le jeune pirate, je crois que je vais prolonger cette nuit qui s'annonce tumultueuse. Mais bon, ça me permettra de me dégourdir un peu les muscles! Ça fait longtemps que je ne me suis pas battu... Bon, d'accord, depuis hier mais ça me paraît long, une journée sans bagarre! C'est comme une journée de perdue! »

- Merci pour ces informations. C'est sûrement un ennemi de la ville, quelqu'un désireux de la perte de son économie... Savez-vous où se trouve le reste des derniers bourgeois de la ville? Ils doivent sûrement être rassemblés en lieu sûr, protégés, que sais-je!

– Hélas, ils restent tous chez eux, augmentant seulement leur effectif de protection par de simples gardes. Mais le tueur arrive toujours à trouver une faille dans cette protection qui est, d'ailleurs, inutile. Il faudrait quelqu'un qui soit inhumain! Qui puisse avoir des yeux partout... De plus, il faut qu'il puisse se multiplier parce qu'on ne sait jamais à l'avance où et quand « Jack le sanguinaire » attaque! C'est assez déconcertant à vrai dire, de ne savoir pas quoi faire, d'être impuissant face à un tel événement qui, pourtant, est inévitable... Quelle horrible fatalité...

- En effet, je comprend votre désarroi... En espérant que ça s'améliorera demain...

E
rwann adressa un sourire malicieux à l'aubergiste qui ne le comprit pas et le regarda avec des yeux noirs : comme si ce simple jeunot de passage dans la ville pouvait s'occuper des affaires de celle-ci voire même d'être capable de les régler en une nuit ? Tout cela était totalement insensé. Mais le brave homme ne se doutait pas que ce jeune homme était quelqu'un de spécial, d'extraordinaire, qu'il n'était pas n'importe qui. Le concerné lui-même ne savait pas qu'il avait un rôle dans tout cette histoire. Son histoire était liée à celle de l'humanité malgré lui... Il salua l'aubergiste et prit congé dans sa chambre. Arrivé à l'intérieur de celle-ci, il s'aspergea d'eau glacé le visage pour se remettre les idées claires de sorte aussi à résister à l'assoupissement, s'arma de son équipement sophistiqué, vérifia le nombre de balles restante. Son épée destructrice était rangée avec son arme à feu, ceux-ci eux-même cachés sous son long manteau bleu nuit. Il ferma la chambre de l'intérieur, ouvra sa fenêtre et, après l'avoir refermé délicatement – de toute façon, si un habile voleur rentrerait dans sa chambre, il serait vite déçu de se rendre compte qu'il n'y avait rien à obtenir ici – il partit par les toits comme il adorait le faire, discrètement, d'un pas décidé, suivant son instinct de Navigateur qui ne le trompait jamais. Il savait instinctivement où aller, son esprit savait qui était en danger de mort ce soir...

- Tu ne m'échapperas pas, « Jack le sanguinaire ».

E
t il sourit à la prononciation de ce surnom qu'il trouvait des plus banals. Les gens n'avaient donc aucune originalité! Cela en était presque affligeant pour le capitaine.« Mais bon, personne n'est parfait après tout! »
Cette remarque le fit sourire. Étant plongé dans ses pensées narcissiques, Erwann ne se rendit pas compte qu'il était presque arrivé à destination...
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