Marche seule...

~AGUALIS~

Satomi marche tranquillement dans la rue, les yeux levés vers le ciel, les nuages blancs recouvre tout le ciel, il fait froid aujourd’hui. Elle part jusqu’ au parc pour changer d’ air et de plus comme il fait froid, il y a peu de monde dehors tant mieux. Arriver au parc, elle va au banc le plus proche, assoie et rêve , les yeux toujours fixés au ciel. Il commence à neiger, les flocons glacés tombent, glissent et roulent sur son visage pâle et froid.

_Je t’ aime aussi… Maman.

Elle reste la dans le froid glacial de l’ hiver, elle est sereine pour cette fois, de doux souvenir lui apparaissent. Toutes ces petites batailles de boules de neige avec ses parents lui reviennent. Elle n’ est pas triste que tout ça soit passer mais plutôt heureuse d’ avoir au moins vécut ça. Saï demeure seule dans le grand parc qui commence a devenir entièrement blanc. Elle aussi se recouvre de neige mais elle se sent tellement paisible qu’ elle ne peut bouger.

[HS : Je me permet de m'incruster!! Tu pourras le dire si tu ne désires pas de poster avec moi, j'arrêterai! ]

Le vent soufflait à Syran, l'endroit de départ, celui auquel ils désiraient accoster. Il faisait assez froid ce jour-là. Erwann arriva au port, heureux mais légèrement frigorifié. Ils allèrent tous dans une taverne, leur lieu de prédilection et discutèrent joyeusement. Mais Erwann ne resta pas et, alors qu'il se baladait tranquillement et voulait faire quelques amplètes, il vit une fille dans un parc, regardant la neige tomber. Il alla à sa rencontre et posa sa main normale sur son épaule.

- Vous êtes perdu mademoiselle? Euh... Savez-vous où pourrais-je trouver une armurerie s'il vous plaît ?

Il lui souria gentillement mais un peu gêné toutefois, ce n'est pas faisable de demander une telle chose à une fille.

Saï fut surprise de voir ce jeune homme son regard se posa sur la main depuis bien longtemps personne ne l' avait aborder d'un tel délicatesse, car tout le monde n'osait l' approcher de peur des représailles bien connue de Saï. Malgrés qu'elle fut deranger dans un tel moment de sérénité cela la fit tout d'abord sourire mais elle reprit un regard plus méfiant car elle eut peur qe tout ceci ne soit qu'une mauvaise farce.

_Merci mais je sais exactement où je me trouve, et pour les armuries je n'en sais rien, je ne cotoie pas se genre de magasin. Je suis désolée.

Elle retoourna le regard et ne fit plus un geste, mais tellement frigorifiée, elle se leva et fit quelques pas.

[HS: Désolée je soufre d' un grand manque d'inspiration. ^^']

[HS : Désolé si j'ai fait court la dernière fois et que tu as manqué d'inspi' ! En espérant que ça ira mieux !]

Comme Erwann l'avait deviné, la jeune fille ne savait pas si il y avait une armurerie dans le coin. Ceci n'étonna pas le pirate mais cela le gênait un peu car toutes ces escales et ces abordages avaient épuisé son stock de balles pour son White Angel. Si seulement Gaia était là, il aurait pû lui être utile, pour une fois. Hélas, il ne savait pas où il était parti et, maintenant, il doutait de cet "ange", de sa "protection" car, depuis qu'il était parti, il n'était plus jamais revenu même lorsqu'il était en danger. Mais, pour le moment, peu lui importait sur son compte. Soudain, prise d'un frisson, la fille se leva et fit quelques pas, de quoi se réchauffer. Erwann était tenté de lui recouvrir les épaules de son large manteau chaud mais il hésitait. Si il le ferait, elle verrait son bras et cela pourrait lui paraître un peu déplacer pour une première rencontre -malgré que celle, peut-être la dernière, avec Kaelis s'était fini dans sa cabine- mais, au premier abord, la jeune demoiselle ne donnait pas une impression positive : elle était habillée tout en noir et, Erwann le remarqua enfin, elle portait une robe courte donc c'était elle qui était en faute ! Mais, après tout, peut-être savait-elle où se trouvait James et Fiona -il y avait repensé et ne voulais pas savoir où se trouvait Kaelis, il ne voulait pas souffrir de leur séparation une seconde fois. Il s'était promis que si ils se retrouveraient, ce serait pour ne plus se séparer. Il le désirait au plus profond de lui. Mais un flocon se déposa sur son visage ce qui le sortit de sa rêverie. Il s'empressa alors de demander à la jeune fille qui était blonde -il venait à peine de le remarquer- si elle connaissait Fiona et James. Il accompagna sa demande avec leur portrait et les tendit à la jeune blonde qui les prit sans un mot et les regarda un moment. Erwann put alors se replonger dans son observation : elle avait un visage aussi pur que ses cheveux, ceux-ci étaient aussi blond qu'un immense champ de blé, elle arrivait à la poitrine d'Erwann et un bandeau noir et blanc trônait sur le haut de sa tête et permettait aux cheveux de ne pas gêner son doux visage. Sa robe elle-aussi était noire et blanche mais c'est quand elle leva ses yeux vers Erwann qu'il remarqua qu'ils avaient la même couleur que les siens, ce qui le fit étrangement tressaillir. C'était sans doute ses yeux ses plus beaux atouts.

- Alors ? Ces... ces visages ne vous disent rien ? Dans ce cas, il serait sûrement préférable que je m'en aille... Je... sui désolé de vous avoir importuné. Passez une bonne journée...

Et il s'en alla, encore troublé par ces yeux bleus azur, comme les siens, oubliant ses portraits. Il ne pensait pas du tout à faire des infidélités à Kaelis, bien au contraire mais cette fille dégageait quelque chose qu'il n'arrivait pas à cerner.
Il faisait froid ce jour-là, à Syran...

Le jeune homme lui tendit deux photo la première celle d’une jeune fille blonde aux airs délicats, et la deuxième était celle d’un enfant au doux visage. Il espérait que Saï puisse les reconnaitre mais elle ne les avait jamais vus. Saï releva la tête et sentit que le jeune homme n’était pas tout à fait bien, il la remercia et s’excusa de l’avoir importunée. Il se retourna d’un air décidé mais il oublia les portraits du garçon et de la jeune fille. Elle y jeta encore un regard avant d’interpeller le jeune homme qui avait déjà fait un petit bout de chemin. Mais il ne l’entendit pas alors elle se mit à courir mais au bout de quelque mètre elle trébucha faisant tomber les portraits. Elle les ramassa et les essuya soigneusement et elle se remit à courir vers le jeune homme. Quand elle réussi à arriver à sa hauteur, elle vit le regard vide et troubler du jeune homme, qui ne l’avait même pas remarqué.

_ Excusez-moi dit elle essoufflée, mais vous avez oublié vos portraits, je suis désolée de plus j’ai trébuché et je les ai fait tomber. J’espère ne les avoir pas trop abîmées.

Saï lui tendit les deux portraits, il les prit et les remit dans sa poche. Elle frotta sa robe toute souillée de neige et de boue. Mais le jeune homme n’avait pas réagit, elle releva la tête et leurs regards se croisèrent, elle remarqua les yeux d’un bleu profond du jeune homme tout comme les siens. Ils restèrent un instant ainsi.

_ Je ne me suis pas présentée. Je suis Satomi Huguchi. Mais je préfère que l’on m’appelle Saï.

Le jeune homme ne répondit pas mais il sourit en faisant un signe de tête. Ils firent quelques pas sans un bruit, seul la neige craquait sous leurs pieds.

_ Si ce n’est pas trop indiscret où vous rendez vous ?

La blonde aux yeux bleus rattrapa Erwann qui continuait à marcher mais sans trop savoir où aller. Quand il se retourna vers elle, il fut surpris de la voir sale, les genoux recouverts de neige fondue mais noireleté. Elle se présenta, elle semblait plus nerveuse qu'avant. Elle s'appelait Satomi mais son surnom était Saï. Erwann lui souria sans grande conviction, lui reprit les papiers humides à l'aide de sa main humaine, les remits dans sa poche et la salua pour ensuite continuer son chemin. Mais elle le retint avec une question : où voulait-il aller ? Le pirate soupira et se retourna vers la blondinette pour, enfin, lui réadresser la parole.

- Euh... Ecoutes Satomi, retiens juste Erwann, je suis libre comme le vent soufflant sur cette planète donc je ne sais pas vraiment où aller... Enfin, si. Je suis à la recherche d'une armurerie en ce moment !

Et si ce n'est que tu viens de salir mes seuls indices de ma mission, mes objectifs mais ce n'est pas grave, pensa-t-il amèrement. Il regarda la blonde droit dans les yeux, les mains dans les poches d'un air indifférent mais légèrement supérieur vu sa petite taille.

- Et toi ? Pourquoi es-tu ici en robe alors qu'il neige ? C'est pas vraiment le temps idéal pour se promener en tenue d'été !

Il lui souria, enfin. Ses airs de petite fille fragile l'amusait mais lui faisait aussi pitié et il regretta Zougui, cette jeune femme aux cheveux roses, aux yeux verts émeraude mais au caractère bien trempé -ce qui faisait d'elle une femme fatale, de caractère. Erwann adorait ça, ce genre de personne qui se rebelle, lui tient tête. Cela devait sûrement être son petit côté sado-maso. Kaelis était aussi ce genre de personne, c'est sûrement pour cela qui le désire, fait monter en lui ce petit côté bestial mais, avec lui, il était capable de se soumettre comme le faire soumis. Il repensa alors à cette folle après-midi mais secoua sa tête : il s'était promis de ne plus le revoir avant d'avoir finis ses objectifs pour l'avoir lui, à vie et puis ce n'était ni Zougui, ni Kaelis qu'il avait devant ses yeux mais Satomi.
La jeune fille la regardait avec des yeux interloqué. Son expression de poupée de porcelaine fit étrangement rougir Erwann qui détourna les yeux.

- Alors, Satomi, ne me dis pas que toi aussi t'as perdu tes parents, que t'es orpheline ou que t'as fugué ?

En posant ces questions, il pensait à Jim, le petit au pouvoir psychique qu'il avait accueilli sur son navire (voir Perdus...[Solo]).
Il lui tendit alors un mouchoir.

- Tiens, essuies-toi.

Ce n'était que là qu'il lui avait tendu le mouchoir, après avoir attendu dix bonnes minutes. En même temps, la princesse n'avait pas l'air d'en avoir sur elle et la saleté n'avait pas l'air de la gêner... Mais, malgré la boue, elle gardait un beauté hors du commun, presque royale, presque princière...

- Euh... Dis... Tu viendrais pas d'une GRANDE famille ? Du genre... famille royale ?

A moins que c'était naturel et, dans ce cas, s'en était réellement troublant... Erwann était un hybride mais, pourtant, il ressentait des sentiments et émotions humains assez éprouvants. Mais Kaelis restait ce qu'il avait de plus précieux à ses yeux et, pour rien au monde il l'aurait cédé. C'était son trésor, son infernal paradis sur Terre... Il voulait l'oublier pour ne plus souffrir mais, après ce qu'ils avaient vécu, il ne le réussirait jamais. Il continuerait à souffrir jusqu'à ce qu'ils se retrouvent à nouveau et, le pirate l'espérait, resterait ensemble à jamais.
En tout cas, si Saï était une princesse et qu'elle découvrait ce que Van était -malgré qu'il n'est évoqué que le vent, un des deux éléments avec lesquels Erwann se sentait à l'aise, c'était le seul indice qui pouvait la mettre sur la voie- , il serait dans de beaux draps : la flotte royale armée jusqu'au dent le poursuivrait toute sa vie s'il le fallait ! Erwann déglutit avec difficulté.

Le jeune homme se nommait donc Erwann, mais il lui répondit d'une façon un peu brusque, se qui la frustra beaucoup. Malgré tout elle était frappée par la beauté d' Erwann, son visage donnait l'impression d' un ange, c' est cheveux blanc avait un magnifique reflet argent. Il continua en lui demandant se qu' elle faisait ici avec cette robe plus convenable pour le temps d'été elle rougit et baissa la tête car cette robe appartenait à sa mère et elle voulait absolument la porté aujourd'hui, de plus elle se rendit compte que sa robe était très abîmée et sale. Ses nerfs se crispèrent. Pour qui se prend-t-il pour me parler ainsi,pensait- elle froidement. Elle releva la tête pour respirer profondément et se calmer. Mais tout d' un coup Erwann semblait de nouveau très pensif et même un peu perturber. Il secoua la tête, Satomi continuait à le regarder avec les yeux grand ouvert. Et il repris en lui demandant si elle aussi elle avait perdu ses parent ou était orpheline. Ces mots raisonnés dans sa tête comme un orage, elle resta sans voix, figée... A cet instant Erwann lui tendit un mouchoir, pour qu' elle puisse essuyer sa robe. Elle le saisit mais n' essayer pourtant pas de nettoyer sa robe, car de toute façon elle savait qu'elle serait irrécupérable. Elle resta pensive un instant, Erwann lui demanda si elle faisait partie d'un grande
famille. Les yeux de Saï se troublait, il y avait bien longtemps qu' elle n' avait pas penser au drame qu'elle avait vécu plus jeune. Elle regarda Erwann et une seule et unique larme s' écoula de ses yeux.

_ Oui je suis orpheline et faisait partie d' une famille assez aisée, mais pas royal, non, loin de là. Mon père gérait de trouble affaire, il ne voulait pas en parler à ma mère tout ce qui nous est arrivé à moi et à ma mère est en parti de sa faute, mais il ne voulait que notre bien, il pensait bien faire, il était imprévisible un peu pirate parfois. Il rêvait de pourvoir nous emmenez voyager mais un jour on lui a réclamé des dettes, de l' argent qu'il avait mal placer. C' est à partir de se moment là que tout à basculer. Des hommes on tuait ma mère et on emmenait mon père. J' ai dans l' espoir de pouvoir le retrouver un jour.

Elle se tut pendant un moment et essuya la larme qui coulait sur son doux visage. Et elle reprit avec plus d’ assurance qu’ avant.

_ Mais pourquoi m’ avoir demandait si j’ étais d’ une grande famille ? Un grand et beau jeune homme comme toi serait il inquiet de ma position ? Serais tu un bandit ? Voleur ? Pirate? Ou bien encore chercherais tu de l’ argent ? Sache que si tu en veux je peux t’ en donner mais surtout n’ essaye pas de m’offenser . Tu pourrais le regretter …

Elle s’ arrêta de nouveau car elle se souvenait des mots qu’ elle avait prononcer à sa tante avant de la tuer. Elle ne se sentir pas de joie d’ avoir prononcer de nouveau ces mots qui l’ avait pousser a tuer le seul membre de sa famille qui lui restait. Mais se qu’ elle a fait se jour là, elle n’en a pour autant aucun regret. Car c’est ce jour là aussi qu’ elle a put se rendre compte de la réelle puissance de ses pouvoirs qu’ elle n’ avait alors put essayer que sur des animaux qui était à l’ extérieur.
Erwann sembla étonné de la force de ses mots mais n’ ayant toujours rien répondu elle le sortit de ses pensées .

_Alors ? Aurais- je toucher un point sensible ?

Elle le regarda fixement et fit un sourire en coin . On pouvait aussi voir qu’ elle riait en silence.

Apparemment, Satomi semblait bouleversée des questions d'Erwann mais n'en démordis pas et expliqua sa vie -malgré qu'il n'en avait pas demandé autant! Mais c'était toujours des informations non négligeables quand même. Quand Satomi lui demanda alors s'il était pirate ou quelque chose de ce genre et qu'elle le menaça s'ils devaient en arriver aux poings, s'il s'apprêtait à la dilapider, la racketter, la violer ou tout autre chose séniles et indignes d'un pirate de son nom, Erwann la regarda avec des yeux ronds et eut une soudaine envie d'éclater de rire.
Si cette gamine était aussi forte que ce qu'elle prétendait être, il serait capable de vendre son navire. En breff, elle serait strictement incapable de le battre. Elle semblait frêle et en manque cruel d'entraînement. Pourtant, ses yeux montraient sa détermination et sa confiance en elle. Ridicule, totalement inutile et inconscient. Le pirate lui-même ne savait rien de la force inconnue, impulsive mais terriblement puissante qui émanait de son bras maudit qu'il gardait cacher dans sa poche de son long manteau bleu marine.

- Hum ! Si je serais toi, je serais moins sûr de moi.

Il voulait préserver son statut de Satomi et continua comme si de rien n'était. S'il fallait qu'il mente, alors il mentirait.

- Ce que je suis... C'est une très bonne question !

Il lui souria.

- Bon et bien je vais te laisser, petite Satomi ! Je suis fort pressé et je dois rapidemment trouver une armurerie ! Sur ce, mademoiselle...

Il lui fit la révérence, prit une de ses mains délicates dans la sienne humaine, y déposa un doux baiser et s'enfuit comme un voleur dans les rues enneigées et glaciales de Syran.