Durant l'automne... [TEST] -Terminé-

--> Admin

Bon, invente un contexte, une mise en bain, avec ton nouveau personnage, invente un contexte, etc, enfin, imagine tu va voir un passeur de niveau, ou en fait, plutôt un sage, ou une prêtresse qui est sensée te donner plus de puissance. Tu ne sais pas sur qui tu vas tomber. Après, l'avancement se ferrât selon mon gré)

--> Élu

Le ciel se colorait peu un peu d'une couleur rouge sanguine, bientôt, il serait noir d'encre et le monde s'endormirait. Mais James n'était pas près de dormir. Il s'était assis au pied d'un arbre, les mains dans les poches, ses yeux brillants levés vers le ciel, il serrait dans sa main son petit coutelas, soigneusement rangé dans son étui, ce qui le rassura brièvement. Le vent soufflait un peu, faisant voler ses longs cheveux toujours bien coiffés même si il n'y faisait pas attention. Il était à moitié elfe, ce qui faisait que ses cheveux n'étaient jamais décoiffés.
La nuit était maintenant quasiment tombée, et le petit garçon se remémorait sa journée.

Le matin même, alors qu'il se réveillait de l'endroit où il s'était couché, c'est à dire sur une branche basse d'un arbre, les oiseaux chantaient leur joie de vivre et James accorda un sourire à la nature. C'est lorsqu'il entreprit de descendre de son perchoir qu'il aperçut l'enveloppe. Il y avait une enveloppe sur la branche, tout prêt du tronc. Quelqu'un avait du la poser là sans qu'il s'en aperçoive. Il l'ouvrit fébrilement, il avait un peu peur. Il déplia la lettre écrite à l'encre mauve d'une écriture soignée et légèrement oblique. Il entreprit de la lire silencieusement.

Cher petit homme.

N'aie pas peur, je ne suis pas un ennemi.
Je t'observe depuis quelques temps déjà et tu m'intéresses. Il y a des pouvoirs en toi qui pourraient être améliorer avec un peu d'entraînement. Je te donne donc rendez-vous dans la cabane en bois, qui se trouve à quelques lieues au nord de l'endroit où tu lis la lettre, dans un bois. Rejoins-y moi au milieu de la nuit.
Je sais que tu es livré à toi seul alors n'hésite pas, ce rendez-vous ne pourra que t'être bénéfique.

Quelqu'un qui veut t'aider.

Après avoir lu cette missive minuscule, il sentit un sentiment de malaise l'envahir. La personne qui avait écrit cette lettre l'observait depuis plusieurs jours, et il ne s'en était même pas aperçu. Il y avait de quoi avoir peur. Cette personne aurait pu l'attaquer à tout moment sans qu'il ne s'en aperçoive.

+ J'ai quoi de si spécial ? Pourquoi je l'intéresse ? Je m'y rends ou pas ? +

Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête, s'entrechoquait et faisait un vacarme terrible. Il descendit alors de l'arbre, et s'assit à son pied. Il était resté là toute la journée. Et il a réfléchi. Il a décidé de ce rendre au rendez-vous de la mystérieuse personne. Il était temps d'y aller maintenant, il y avait sans doute un bout de chemin entre cet endroit et la cabane. Il se mit en route le ventre vide, il avait tellement réfléchi cette journée qu'il en avait oublié de manger. Mais il n'avait pas le temps. Au bout d'un moment qui lui sembla bien long, il aperçut la cabane en question. Il prit peur mais sa décision était prise. Par prudence, il installa une barrière de protection autour de lui, franchit les quelques mètres qui le séparait de la cabane, et lorsqu'il fut devant la porte, il toqua. Il toqua une seconde fois. Personne ne répondait, il se décida alors de pousser la porte et de rentrer... Ce qu'il fit.

- Il y a quelqu'un ? Je... Je... Montrez vous si vous êtes là !

C'était une pièce assez sombre, une chandelle brulaient sur une petite table, dans un coin de la pièce, projetant des ombres inquiétantes sur les murs et le sol. James avança de quelques pas, et entendit un bruit sec derrière lui. La porte s'était refermée.

+ Quel imbécile ! Dire que je suis tombé dans ce piège aussi facilement... +

Malgré cela, il était prêt à défendre chèrement sa vie. Il renforça encore sa barrière, et attendit, il n'osait pas se retourner. Il avait peur de voir la personne qui l'avait attiré ici. Elle devait être derrière la porte, celle-ci n'avait pas pu se retourner toute seule. Quoi que ? C'était peut-être le vent qui l'avait fermée. Après tout, il y avait du vent dehors... Ce devait être sans doute ça. Il se retourna. En effet, il n'y avait personne prêt de la porte. Il cria alors.

- Y a quelqu'un !!?

--> Admin

Si tu as envie de mettre ou de ne pas mettre ça dans l'histoire, c'est toi qui gère =D

Durant l'automne... [TEST] -Terminé- Fallis6

La pièce était sombre et étroite, la flamme de la chandelle bientôt entièrement consumait faisait danser diverses ombres sur les mures du débarras. Tout était fait pour faire penser à une scène d'horreur. Le vent sifflait, le bois grinçais. Le pauvre petit garçon, il devait avoir peur, là, au milieu de tout, mais il ne semblait ne rien laissé paraitre. Comme pour se montrer digne. Comme pour se montrer fort. Il avait beau crier, personne ne semblait l'entendre. Personne sauf elle, une ancienne templière, déchue de ses fonctions, parce qu'elle avait appelait des esprits pour qu'ils hantent son ancien temple. Mais aujourd'hui, elle voulait se racheté, et personne ne l'en croyait capable. Et surtout, personne ne voulait la croire. Alors elle avait observé le jeune homme, des jours durant. Elle l'avait observé, elle connaissait ses tics et ses manies. Mais l'hybride ne s'était toujours pas faite prendre. Elle était discrète dans le moindre de ces mouvements. Et là encore, il ne l'avait pas vu, elle qui était là, tapit dans l'ombre, derrière l'un des vieux meuble de cette remise. Seuls l'une de ses pieds dépassaient. Des pieds, ou plutôt des bottes, salies par les voyage et le temps. Enfin, un murmure se fit entendre, un murmure aussi bien affolant qu'appairant, mêlant peine et tristesse, mais aussi de l'espoir. Une pointe d'espoir, si infime, à peine perceptible. Ce désir d'y croire, encore et toujours, sans raisons, sans preuves, sans sciences pour le prouvé, juste avec de la conviction.

Chut, calme toi. Laisse le calme de cet endroit s'empreignait en toi. Laisse le t'envahir et te séduire. Laisse le vent chanter dans le creux de ton oreille. Ne t'inquiète pas. Ferme les yeux. Oublies tes sens. Ne parle plus. Ne bouge plus. Ne respire plus que pour vivre. Et libère toi de tes chaines enchanteresses, petit James...

L'ambiance, toujours aussi macabre, fut de plus en plus sombre par l'extinction de la flamme qui permettait au chandelier de briller. Ce ne fut qu'alors que les planches sur le sol grincèrent, comme si quelqu'un bougeait à l'intérieur du petit débarras. Cette masse atteint ensuite le garçon, lui arrivant à la poitrine. Elle semblait le vouloir pour elle, pour prouver qu'elle pouvait redevenir templière, mais personne ne voudrait la croire, alors elle avait besoin de lui. Elle voulait s'en servir, mais il fallait pour cela lui révélait son identité, sa puissance et son avenir. Cependant, cette ombre, cette chose lugubre, n'avait aucun droit de le faire. Du moins, pas avant qu'il le lui ai prouvé, pas avant qu'il eut le droit divin de le savoir. L'être de l'ombre posât alors ses mains, délicatement, sur les épaules du garçon. Elle se penchât, mettant sa tête près de la sienne, et , de cette voix faite de frayeur, d'angoisse et d'horreur, elle murmurât à l'oreille du petit homme, elle lui murmurât qu'il était tant qu'il sache la vérité...

C'est alors que l'ombre se retirât, rouvrant la porte, se dévoilant alors un garçon, de dos, entièrement recouverte d'une cape, un peu trouée, qui avait voyagé, peut-être même plus que les bottes de l'inconnue, peut-être même plus que l'inconnue elle-même, et, une fois que le petit homme fut captivé par la silhouette, celle si se retourna, capuche sur le visage et, de sa voix sombre et tremblante lançât :

Viens, je t'attends ! Voyons si tu est digne !!

Digne... Digne de vivre...

--> Élu

- Chut, calme toi. Laisse le calme de cet endroit s'empreignait en toi. Laisse le t'envahir et te séduire. Laisse le vent chanter dans le creux de ton oreille. Ne t'inquiète pas. Ferme les yeux. Oublies tes sens. Ne parle plus. Ne bouge plus. Ne respire plus que pour vivre. Et libère toi de tes chaines enchanteresses, petit James...

+ Comment peut-elle savoir mon nom ? Elle doit... Sans doute m'observe-t-elle depuis très longtemps et qu'elle a entendu quelqu'un m'appeler ainsi ? Mais qui... Je fréquente peu de monde... +

Alors que le petit tremblait de tout son corps comme une feuille en automne, il se souvint d'un petit incident qu'il avait vécu il y a quelques semaines. Cette soirée là, il avait raté sa cible, un petit lapin qui, sous les dernières lueurs du jour, se rendait en sautillant dans son terrier. La flèche l'avait raté de peu. Mais c'était assez pour se retrouver le ventre vide. Alors James s'était rendu dans l'auberge la plus proche et avait commandé un copieux repas qu'il avait vite fait d'engloutir. L'aubergiste, qui avait trouvé ce petit garçon tout mignon et plein de charisme, s'était alors approché de lui et lui avait réclamé de quoi payer son repas en sachant pertinemment que le petit garçon n'avait rien à lui offrir.

- Euh... Je...

L'aubergiste ébouriffa affectueusement les cheveux du petit garçon et lui demanda son nom. James rougit devant ce geste d'affection. Il se dit qu'il n'y avait pas que des sauvages dans ce monde de brute. Il balbutia son nom et l'homme lui adressa un sourire rassurant.
C'était sans doute là que cette drôle de personne avait entendu son nom. Maintenant qu'il y pensait, il se souvenait avoir vu quelqu'un sortir précipitemment de l'auberge avant lui. C'était de toute façon la seule explication qu'il avait pour se rassurer et il s'y accrocha comme à un espoir qui s'échappait peu à peu.
L'obscurité le sortit de sa rêverie. En effet, la chandelle venait de s'éteindre. Il entendit alors le plancher grincer. Comme si quelqu'un était en train de marché dessus. Il poussa un petit cri et ses tremblements redoublèrent lorsque quelque des mains se posèrent sur ses épaules chétives, tirant quelques mèches de cheveux au passage. Et il sentit un souffle à sa gauche. Et la voix retentit. Lui disant qu'il était temps qu'il sache la vérité. Un long frisson lui parcouru l'échine, pas un tremblement : un frisson. La voix, caverneuse, était terrifiante. Cette voix, traduite par le cerveau, offrait l'angoisse, la peur.
Puis il sentit la personne bouger, entendit la porte s'ouvrir. Le garçon était dos à la porte, et il n'osait pas se retourner. Son cerveau ne voulait pas qu'il se retourne, mais ses pieds en décidèrent autrement, et il se retourna. Il ne vit pas grand chose de son interlocuteur, sinon qu'il était vétu d'une cape trouée et de bottes pratiquement en lambeau. Quelle Qu'elle soit, cette personne voyageait beaucoup. Puis elle parla d'une voix caverneuse, elle l'intima de la suivre. De prouver sa dignité.
James se figea. Au fond de lui, il savait qu'il n'était pas très courageux. Il n'était pas un de ces vaillants héros qui voyageait à la recherche d'épreuves et d'aventure. Mais il n'était pas le premier imbécile né de la dernière pluie ! Il se rasséréna. Il avait toujours sa protection, il la renforça encore un peu, cela le calma de se sentir en sécurité. Il chassa la peur qu'il savait installée sur son visage, il la chassa comme il aurait chassé une poussière qu'il aurait eu dans l'œil. Puis avança vers la porte, l'ombre avait avancé un peu à l'extérieur.

- Avant d'aller plus loin. Vous êtes qui d'abord ?

--> Admin

Ils étaient maintenant tout deux dans la plaine, verdoyante et fouettée par le vent qui commençait à pointer le bout de son nez. Celui-ci devenait de plus en plus fort. Il pétrifiait les habitants de cette plaine, pauvres animaux, fragiles et innocents. Cette brise, non, ce souffle, devenait angoissant. Un sifflement produit par le passage de l'air aux travers des rares arbres, était des plus effrayant. L'ambiance en elle même était lugubre, à dire vrai. Mais, le jeune homme coupât ce tableaux, de sa voix éclaircit due à son jeune âge, et cette volonté, au fond de lui. Une volonté de savoir ? De réussir ? Ou simplement de survivre ? Oui, ce devait-être ça. Cette volonté qui, jusqu'à ce que le désespoir les abatte à coup bas, ne cesse d'habiter en vous. Ce n'est même pas le désire de vivre, juste le besoin de survivre, c'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons des rêves, qui nous poussent à avancer, qui nous poussent à devenir ce que l'on est, et ce que l'on doit être.
Cette voix, cette voix qui osait défiait l'hybride, vieille de quelques siècles déjà, la fit se retourner, et là, tout fut chamboulé. L'étendue verdoyante redevint un endroit paisible, calme, et beau, seul, pour gâcher le paysage, se trouvait cet abri. Ce débarras, vieux comme le monde, ou du moins vieux d'un demi-siècle. Mais en réalité, cette femme qui était maintenant face au gamin, le regardât avec un regard ambitieux et un sourire emplit de malice, il était capable de relever son défi, elle commençât alors, prenant une voix beaucoup plus douce et agréable, bien plus chaude et tendre...

Moi ? Qui je suis ? Je ne suis rien, rien ni personne. Ni le vent de cette plaine, ni une illusion de ton esprit. Ni un villageois, ni un soldat. Je ne suis rien ni personne. Je n'ai plus de nom, plus de prénom, juste un surnom, mais là est mon épreuve, il te faudra réussir à me démasquer, mais en attendant, jeune homme tu me sembles être prêt. Prêt à se hisser dans ce monde. Prêt à tuer pour survire. Prêt à tout donner pour ne pas mourir.

L'hybride était toujours recouvert de sa capuche, son haut était totalement déchiré, de parts et d'autres, tandis que le pantalon en cuir souple avait souvent été rapiécé. Sur les mains de la jeunes filles se trouvaient des gants dont les doigts avaient étés déchirés, mais ce ne fut qu'alors que son sourire partit de son visage, que cette femme passât une main dans ces cheveux, et, faisant ainsi découvrir son regard, aussi bien envoutant, surprenant et effrayant au jeune homme face à elle.

Tu n'est pas encore très fort physiquement, mon bonhomme, mais sache que tu le seras, mais tu dois prouver aux dieux que tu peux le devenir, mon charabia incompréhensible s'éclaircira quand tu auras compris, réussit...

La jeune femme s'avançât alors du garçon, l'attrapant par la main, et, comme pour l'émerveiller, d'un geste de sa seconde main, matérialisât une cible, à une quarantaine de mètre du garçon.

Ferme les yeux. Tire. Atteint ta cible. Ce n'est pas plus dur que de trouver mon appellation, alors, essaye, James.

--> Élu

James était à présent sorti de la cabane en bois, cette cabane n'était décidément pas du tout accueillante, la porte se referma derrière lui avec un grincement effrayant qui lui donna un frisson dans le dos. Le vent soufflait fort et c'était l'heure où la nuit commençait à se glacer, le petit garçon mis ses mains dans ses poches, il toucha du doigt son petit coutelas. Ce contact minime le rassura. Il fit alors attention pour la première fois depuis qu'il était sorti de la cabane au paysage qui l'entourait. Il y avait un petit problème...

+ Mais... Je... C'était une forêt et là... Une plaine lugubre c'est... +

Un long frisson glacé lui parcourut l'échine de haut en bas, James eut l'impression que ses cheveux se dresser sur sa tête. Puis la plaine changea d'apparence, elle avait l'air plus calme... Plus paisible. Sans savoir pourquoi, le garçon haletait, il avait pendant un moment oublié de respirer. Il inspira de longues goulées d'air et essaya de remettre ses idées en place. Mais dans sa tête, c'était le bazar total. Il ne savait plus où il était, ni depuis combien de temps, il ne se souvenait plus des dernières heures passées et ce ne fut que quelques temps plus tard que ses idées se remirent en place, son visage, crispé jusqu'alors, se détendit, James passa sa main sur une goutte de sueur froide qui glissait le long de sa joue. C'est ce moment que décida la personne encapuchonnée pour dévoiler son visage. Et ses yeux. C'était une femme. James resta un très bref instant figé, puis se reprit en serrant contre lui ses vêtements magiques qui lui tenaient chaud alors qu'ils n'étaient pas très épais. La femme, après avoir dit quelques mots auxquels James ne fit pas attention, s'approcha de lui et lui prit la main, sa peau était froide. Elle effectua un geste gracieux de la main et une cible apparu, quelques dizaines de mètres plus loin, près d'un arbre chétif.

- Ferme les yeux. Tire. Atteint ta cible. Ce n'est pas plus dur que de trouver mon appellation, alors, essaye, James.

+ Elle veut que je tire en fermant les yeux ? Et elle veut que je fasse comment ? Déjà je tire avec quoi ? Mm... J'ai deux possibilité : tirer avec mon couteau, ou tirer avec de... l'air. Cet air que je contrôle assez bien ma foi... Et puis, je ne voudrais pas me séparer de mon couteau, c'est mon dernier moyen de défense. +

Au bout de quelques temps de réflexion, James décida de viser grâce à l'air. Le vent de la plaine l'aider à ressentir le pouvoir de l'air. Tout à coup, il devint blême. Avant de sortir de la cabane, il avait renforcé sa protection, il avait été rassuré mais... Là, il la sentait, cette main froide qui était à présent posée sur son épaule. James activa son pouvoir, et la barrière fut quelques instant visible, comme une bulle autour de lui, la femme la traversait sans plus de difficulté que si elle était rentrée dans l'eau de son bain. James se sentit plus vulnérable que jamais. Et il se dit alors, que la seule solution était de toucher cette cible. Elle était loin, il n'aurait pas la force de lancer son couteau aussi loin de toute façon... Il se décida à utiliser l'air. Il pointa sa paume ouverte vers la cible, son contrôle de l'air commençait à s'activer quand il eut une idée. Il arrêta son pouvoir et sortit son petit coutelas au manche de marbre, il le mit dans sa main droite, dégagea la main froide de la femme de son épaule d'un mouvement de tête, et tendit sa deuxième main devant lui. La femme de protesta pas qu'il se dégage ainsi de ce contact. L'hybride, mi-elfe, mi-démon, prépara son contrôle de l'air, et au dernier moment, lorsque l'air se concentra pour jaillir de sa paume ouverte, il lança son couteau, un millième de seconde plus tard, l'air jaillit, et soutint le couteau dans sa course. James avait fermé les yeux, il ressentait mieux l'air les yeux fermés, il la voyait, sans savoir pourquoi, il voyait l'air formé une traînée, et il sentait à la palce de l'air, comme si il y avait une connexion entre l'air et lui même, c'était comme si c'était lui qui portant le coutelas à la place de l'air. Le couteau n'était plus très loin de la cible. Le vent soufflait toujours plus fort...

--> Admin

Il relevait le défit, ce petit homme, pas plut haut que la poitrine de l'hybride. Il n'avait pas l'air d'être si courageux que ça, non, il n'avait que cette volonté, un peu mince mais présente, ce soupçon de désir que tout le monde possède. Et cela plaisait à la femme aux pupilles de braises. Cela lui plaisait, les personnes sans courage mais qui tentaient quand même, car c'était ça, le vrai courage, celui de ne pas abandonner malgré que l'on sache nos faiblesses, que le courage nous manque, que la peur nous prenne. C'était tout bonnement admirable. De plus, il n'était pas bête, il paraissait ingénieux, et, de toutes manières, pour survivre seul, sans réelles forces ni convictions, il le fallait. Et cette impression naissante se confirma par l'idée du garçon aux cheveux d'argents. Ce n'était certes pas la plus ingénieuses des idées, mais elle l'était tout de même. Utilisait un coutelas, simple, et combiné à la puissance du vent enchanteur qu'engendrait l'être hybride.

Jeune homme, ne te demande pas si tu vas y arriver ou non. Ne calcule pas ta cible. Ne pense pas à ton couteau. Pense juste à toi. Dis toi que si tu ne réussis pas, tu risquerais de sombrer dans le même désespoir que les âmes errantes, hanté par les remords, cauchemars et autre idées déplaisantes, et ce, à cause de toi, et par la même occasion, de moi.

Ce n'était pas pour le terrifier que la voyageuse lui avait dit ça, non, bien au contraire, c'était juste pour lui donner confiance en lui, pour l'obliger à réussir, ce n'est qu'à ce moment là qu'il lançât le couteau. Il n'était qu'à un mètre de la cible quand cette femme commençât à sourire. Fixant le couteau comme elle fixerait l'une des plus belles œuvres d'art de ce monde, puis, dans le désir de celle-ci, l'arme se plantât en plein centre de ce cercle, dans le cœur de la souche qui avait servit à faire cette cible. Ce n'est qu'alors que le vent se relevât, que le petit garçon put rouvrir les yeux.

Écoute le vent automnal, écoute le bruissement des feuilles te murmurer mon nom. Écoute la nature.

La cible avait disparut, tout avait disparut, seul le couteau était dans la main de cette fille, mystérieuse et mystique, le tendant au garçon.

Maintenant, écoute moi, et essaye de savoir.

La jeune femme s'assit au milieux de la prairie, puis, posât sa main sur les yeux du jeune homme puis les retirât. Il faisait maintenant nuit noire, les rayons de lumière ne passaient plus entre les arbres si nombreux dans la forêt. Ils étaient retourné à leur lieu de rendez-vous initial. Les arbres, tous plus lugubres les uns que les autres, tous plus affolant que la prairie, se dressaient plus ou moins droitement, prêt à tomber à n'importe quelle bourrasque.

Je ne suis rien ni personne. Insaisissable, seul le temps m'amènes sur l'ensemble de cette terre. Je ne suis personne, ni un roi ni un esclave. Je ne suis rien, ni un élément ni un dessin. Pour certains, je représente la mort, pour d'autre, le dernier moment avant que leurs corps se gèlent, un jour ou pour toujours... Qui suis-je donc, petit James ?

--> Élu

Tout à coup, le vent se leva. Le vent, qui avait disparu un instant, balayait de nouveau la plaine. James avait suivi comme au ralenti, les yeux toujours fermés, la trajectoire du coutelas, il s'était planté en plein milieu de la cible. Il n'osa pas réouvrir les yeux tout de suite.

+ J'y suis... parvenu ! Ouais !!! Génial. Je vais enfin pouvoir partir. +

C'est après avoir pensé à cela qu'il ouvrit les yeux, l'étrange femme, après avoir dit quelques mots, s'assit sur le sol, passa ses mains devant les yeux du petit hybride, lorsqu'elle ramena ses mains vers elle, James ne vit plus rien. Normal, il faisait nuit noir ! Il laissa ses yeux s'habituer à l'obscurité et bientôt il put voir la drôle de femme, toujours assise sur le sol, les étoiles brillaient dans le ciel d'encre. James sursauta en entendant un frémissement à sa droite, et il aperçut un écureuil grimper à un arbre en poussant des cris sonores. Les feuilles des arbres se frottaient entre elles, produisant un bruit agréable, on aurait dit que les arbres se chuchotaient des secrets vieux comme le monde, des secrets que personnes à part eux ne connaissait. James eu un sourire léger, puis, voyant que son interlocutrice était encore assise par terre, il s'assit lui aussi.

- Je ne suis rien ni personne. Insaisissable, seul le temps m'amènes sur l'ensemble de cette terre. Je ne suis personne, ni un roi ni un esclave. Je ne suis rien, ni un élément ni un dessin. Pour certains, je représente la mort, pour d'autre, le dernier moment avant que leurs corps se gèlent, un jour ou pour toujours... Qui suis-je donc, petit James ?

James ne dit rien, il aimait les devinettes, celle-ci avait l'air un peu compliquée, il décida de faire comme il en avait l'habitude, c'est à dire prendre la devinette morceau par morceau. La rencontre avec cette femme, cette femme étrange qui semblait ne pas faire plus de bruit qu'un arbre, cette femme qui l'épiait depuis si longtemps, cette rencontre commençait à lui plaire. Il commença alors son raisonnement. Il décida de parler à haute voix dans sa réflexion, comme ça, il pourrait voir sur le visage de son interlocutrice si il partait sur la bonne voix où non. Et puis de toute façon, il réfléchissait mieux à haute voix.

- Alors... Je ne suis rien ni personne. Cela signifie sans doute que ce n'est ni un objet, ni un être vivant, ni tout autre chose que l'on peut tenir.

Il essaya de lire sur le visage de la femme, mais celle-ci gardait un visage neutre. Comme si il avait été figé dans du plâtre.

- Insaisissable, seul le temps m'amènes sur l'ensemble de cette terre... Alors là, je suppose que... C'est un truc en rapport avec le temps qui passe, un truc que l'on ne peut pas retenir...

Le visage de la femme restait toujours impassible, d'ailleurs, James se demanda si elle ne s'était pas transformé en statue de plâtre... Celle-ci eut alors un petit frisson, ce qui prouva à James qu'elle n'était pas devenue statue !

- Je ne suis personne, ni un roi ni un esclave. Je ne suis rien, ni un élément ni un dessin. C'est assez explicite ça. Un peu la suite du début de la devinette... Il se mit les mains dans les poches, légèrement renfrogné que la femme reste si impassible à ses commentaires. Pour certains, je représente la mort, pour d'autre, le dernier moment avant que leurs corps se gèlent, un jour ou pour toujours...

Là, James ne sut que dire, ce n'était pas vraiment un truc concret, plutôt une sorte de point de vue différent selon l'habitude et les mœurs des gens. Il se mit à réfléchir, prenant son temps, le jour allait sans doute bientôt se lever. Tout en réfléchissant, il regarda autour de lui, il entendit l'écureuil pousser des cris dans son arbre : sans doute un intrus qu'il mettait dehors. L'hybride regardait l'arbre avec un sourire mi-figue, mi-raisin. Une feuille de l'arbre se détacha de celui-ci, et commença à tomber, une feuille dont, même dans le noir, James parvint à voir la couleur, elle était orange... L'automne était bientôt là... Tout à coup, la solution lui sauta aux yeux.

- C'est l'automne ! Vous êtes l'automne ! C'est ça ? Ouais c'est ça !

James observa alors la femme qui lui faisait face, elle était assise sur le sol, elle n'avait pas bougé depuis tout ce temps.

- Excusez moi mais... Vous avez une drôle de tête pour être l'automne... Et puis l'automne n'est-il pas censé être un nom masculin ?

James regretta tout de suite ce qu'il avait dit, il créa une barrière de protection autour de lui, une barrière qu'il renforça fortement, puis il se recula à quatre pattes. Il s'arrêta lorsqu'il fut devant un arbre, là, il se leva, et serra ses vêtements contre lui.

--> Admin

La jeune femme n'avait, durant tout le temps de sa devinette, montré aucun signe qui pourrait indiquer la voie à suivre pour le petit, elle l'avait juste écouté, sans cliquer des yeux, sans que son torse ne bouge au rythme de sa respiration, juste ces cheveux et vêtements prouvaient que ce n'était pas une statue, en effet, eux, bougeaient et frémissaient à la cadence du vent. C'était à peine si l'on pouvait sentir son souffle sortir des lèvres de l'hybride. Elle le fixait avec se regard, fixe, stable, restant neutre à tout. Elle se disait seulement que ce petit était intelligent, que son sens de la déduction était vrai, et qu'il fonctionnait correctement. Elle allait pouvoir révélé le terrible secret, que seul un templier peut connaitre, un templier ou quelqu'un dont c'est le rôle. C'est alors qu'il arrivât à la fin de sa déduction, il ne semblait pas trouvé, le regard perdu dans le vide, et la jeune femme observait les pupilles bleutés du garçon, elle voyait son hésitation et sa crainte de ne pas trouver. C'est alors qu'elle frissonât, l'idée de devoir hanter ce bout de personne la dégoutait profondément, à son rival, elle aurait put le faire, il l'avait bien bannit, et ce pour toujours, du temple, mais là, là c'était différent, c'était un personnage clef de l'histoire du monde, elle ne pouvait pas se permettre de lui empêcher de vivre une vie, bien que celle-ci n'était pas destiné a être heureuse et facile, elle en voulait pas ajouté un poids sur ces épaules, et, c'est dans cette longue réflexion que le garçon trouvât la réponse. Oui, elle était l'automne, cette saison que seul un point de vue pouvait interpréter, qui est insaisissable, que seul le temps amène en ce doux monde. Elle attendit quelques secondes, cette devinette que jusqu'à lors, personne n'avait résolue, avait été magnifiquement déchiffrée par ce bout d'espoir. Puis, le garçon, pourtant encore si naïf, posât une question à cette femme, mystérieuse, qui sourit alors.

Tu sais, petit Honesworth, l'automne n'est qu'un nom, rien d'autre. Il symbolise tout ce que tu vois autour de toi en cette saison. Il n'a pas de sexe, puisqu'il n'est personne. Et je te l'ai déjà dit, je ne suis personne. L'on me nomme Aki. C'est ainsi que l'on nommait l'automne, il y a quelques siècles.

La jeune femme se tue alors, puis, passât la main sur le visage gelé du garçon, un regard si chaleureux naissait en la saisonnière, elle voyait bien que ce garçon n'avait pas eut toute l'affection qu'il méritait, et elle le ressentait car elle aussi avait déjà vécue ça, puis, l'hybride retirât alors sa main chaude du visage du garçon, avant de reprendre, avec une voix avec tant de mélancolie et de sentiments tristes.

Petit James... Aujourd'hui, tu vas entendre la prophétie de ton nom, et tu sauras désormais à quel point tu es en danger.

Les yeux de la jeune femme se fermèrent, et, malgré qu'ils soient clos, des larmes perlèrent sur le visage de la jeune femme qui commençât à parler de sa voix si tremblante, si triste...

Un jour, dans ce monde, nitrât un garçon qui n'aura aucune idée de ces pouvoirs. Il ne saurât qu'après avoir vécue de difficiles années, qu'il est le seul espoir de ce monde. Ce monde autre fois merveilleux et en Péril. Il est celui que l'on nomme Elu. Ces pouvoirs deviendront immenses, il ditiendrât le pouvoir de renverser le monde, d'un côté, celui du Chaos, ou de l'autre, celui du Paisible. Il devra se méfier, de tout et de rien, car, n'importe quand deux hommes peuvent le localiser par ces pouvoirs. Il devra fuir pour survire, ou s'allier à l'un des camps, mais l'équilibre se doit de régnait, et c'est lui qui décidera de quel côté le monde sombrera.

Les yeux de la jeune femme se réouvrirent, toujours étincellent des lumières du passé, il étaient encore humides des larmes versées, et, elle repris, toujours de cette même voix, juste un peu plus tendre...

Tu sais, ta mère est fière de toi, elle te voit à travers le ciel, elle est ton étoile, ne perd jamais le souvenir que tu a d'elle, n'oublie jamais ces longs cheveux blancs et soyeux qui te chatouillaient quand elle te serrer contre son cœur, n'oublie jamais la douceur de sa peau, et n'oublie jamais la beauté de son regard. Ne fais pas la même erreur que moi.

[Ta réponse sera la dernière, James devra alors se remettre en route, je déplacerait ce sujet dans le RP dés ta réponse. Et tu es accepté comme élu =D]

--> Élu

James fut euphorique pendant de longues minutes d'avoir trouvé la réponse à l'énigme. En y réfléchissant, il se dit que ce n'était pas si difficile que ça, car la peur de Aki qu'il avait éprouvé pendant quelques secondes avait disparue, elle était apaisée... Du moins, c'est l'effet qu'elle donna à James. L'apaisement. Le soleil commençait déjà à se lever, les petits oiseaux chantaient dans les hauts arbres du petit bois. Aki passa sa main, qui était devenue douce et chaude, sur la joue du petit hybride. Elle le regarda avec ses yeux plein de sagesse, elle le regarda avec douceur et compassion. Le petit rougit légèrement, puis détourna le regard. Le seul moment où il ne parvenait pas à masquer ses sentiments, c'était lorsqu'on lui portait de l'affection. Enfin... Cela dépendait tout de même de la personne. La femme enleva alors sa main, rompant de se fait le contact si doux qu'il y avait entre la joue du petit hybride et la main de l'Automne. Elle ferma les yeux, son visage devint grave. Et elle expliqua à James qui il était vraiment.

- Un jour, dans ce monde, nitrât un garçon qui n'aura aucune idée de ces pouvoirs. Il ne saurât qu'après avoir vécue de difficiles années, qu'il est le seul espoir de ce monde. Ce monde autre fois merveilleux et en Péril. Il est celui que l'on nomme Elu. Ces pouvoirs deviendront immenses, il ditiendrât le pouvoir de renverser le monde, d'un côté, celui du Chaos, ou de l'autre, celui du Paisible. Il devra se méfier, de tout et de rien, car, n'importe quand deux hommes peuvent le localiser par ces pouvoirs. Il devra fuir pour survire, ou s'allier à l'un des camps, mais l'équilibre se doit de régnait, et c'est lui qui décidera de quel côté le monde sombrera.

James se figea, au fond de lui, il avait reçu une gifle comme jamais il n'avait eu. Son visage prit une impassabilité étonnante. On aurait dit qu'il se figeait de ce qu'il venait d'entendre. Mais il avait besoin de réflechir. Il se leva, son visage toujours impassible, puis jeta un dernier regard autour de lui, il ne voulait pas oublier cet endroit. Il se retourna, dévoilant son dos à l'Automne. Et il commença à marcher, sans prendre la peine de dire au revoir à Aki.

- Tu sais, ta mère est fière de toi, elle te voit à travers le ciel, elle est ton étoile, ne perd jamais le souvenir que tu a d'elle, n'oublie jamais ces longs cheveux blancs et soyeux qui te chatouillaient quand elle te serrer contre son cœur, n'oublie jamais la douceur de sa peau, et n'oublie jamais la beauté de son regard. Ne fais pas la même erreur que moi.

Le petit garçon s'était arrêté de marcher pour entendre les dernières choses qu'Aki avait à lui dire. Mais ces choses lui firent un drôle d'effet. Il sentit les larmes couler sur ses joues. Et il s'en alla en courant, il ne pensait même plus à son destin, il pensait à sa mère. Déjà partie. Lorsqu'il n'eut plus de souffle, il se retourna, pour regarder si Aki le suivait. Tout ce qu'il vit fut une feuille morte qui descendait d'un arbre en zigzaguant. Il eut un petit sourire triste, les larmes coulant toujours sur ses joues. Puis monta sur la branche basse d'un arbre, il s'y installa, et s'endormit d'un coup, les bras et les pieds balants dans le vide.